Un voyage avec Air India

Je ne suis pas attaché à une compagnie aérienne et, à une carte de fidélité, je préfère largement choisir un vol, sur une compagnie de mon choix, en fonction des prix proposés, ce qui est bien plus avantageux en termes de prix que de collectionner des miles. Air India proposait un Paris-Bangkok A/R à 620 euros, sur un appareil récent, le »Dreamliner » aka Boeing 787, ce qui est très avantageux et me permettait de gagner plus de 150 euros par personne sur le vol immédiatement le moins cher. Va donc pour Air India, compagnie sérieuse. Je précise que je choisi aussi une compagnie aérienne en fonction de son sérieux en matière d’entretien. Avoir bossé dans l’aéronautique m’est d’un grand secours…

Notre voyage a pourtant mal débuté dans le sens où le site d’Air India est confus et peu ergonomique. Le web check-in a a été une véritable galère pour finalement ne pas pouvoir choisir sa place ni pouvoir émettre le boarding pass. Il a fallut nous résoudre à être de bonne heure à Roissy pour pouvoir s’enregistrer dans les premiers et être sûrs d’avoir une place en amont des moteurs et côté couloir. Nous avons eu des places côté couloir mais au rang 35, juste en sortie des réacteurs. Un peu bruyant… La jeune femme à l’enregistrement n’a pas pu nous enregistrer sur le 2ème vol Delhi-Bangkok.
L’avion est à l’heurer et est tout récent. Comme je l’ai dit ci-dessus, il s’agit d’un 787 « Dreamliner », le dernier-né de Boeing. Après un passage au dégivrage nous décollons avec 5 min d’avance. Malheureusement, la mauvaise impression du début se confirme. Le PNC est maussade, particulièrement la dénommée Chandni, et ne répond pas aux demandes. Je n’ai pas pour habitude de sonner l’hôtesse à tout bout de champs, mais là, on l’appelle quand elle passe, elle ne répond pas, on sonne, aucun effet, bref un mépris total du passager. Il m’aura fallut attendre le service en vol pour pouvoir expliquer à l’hôtesse que l’écran n’était que partiellement opérationnel (Pas de carte et de suivi de vol) et lui demander de relancer le système. De plus, l’espace est compté et se servir du clavier de l’iPad pro relève du contorsionnisme si je ne veux pas déranger ma voisine de vol.

Le plateau repas est servi et l’heure est à la portion congrue : c’est service minimum, sans un sourire ni un mot aimable. Mais bon, on voyage de nuit, on essayera de dormir.

La nuit a été courte avec la perte de 4h30 entre Paris et Delhi et, il faut bien le reconnaitre, avec des sièges durs et inconfortables bien que récents. Au bout de quelques heures, on ne sait plus comment se mettre, on voudrait s’étendre mais on n’a guère de place pour le faire. La mauvaise impression du début se poursuivra tout au long du voyage. Les hôtesses ne sourient pas, a tel point que je me suis demandé si ce n’était pas culturel. Le sourire et l’amabilité ne sont absolument pas de mise et le service fourni est minimum.

A Delhi, c’est le foutoir organisé. Il nous faut repasser par un contrôle au rayons X avec les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Il me faut mettre une étiquette vierge sur mon bagage à main, étiquette qui sera tamponnée à l’issue du contrôle. Un agent de sécurité me demande d’ouvrir mon sac à dos et découvre mon drone. Il s’ensuit un dialogue surréaliste, ici en raccourci, mais qui a bien duré une vingtaine de minutes :

  • Lui : C’est interdit en Inde
  • Moi : Je ne vais pas en Inde, je suis en transit
  • Lui : Montrez moi votre billet
  • Moi : Le voici
  • Lui : Il vous faut le mettre en soute
  • Moi : Et si une batterie prend feu, vous prenez le risque de mettre 250 personnes au tas ?
  • Lui : Heuuuuh, je demande à mon chef… Vous pouvez y allez…

Comme quoi, dans une négociation, il faut toujours laisser une possibilité de sortie honorable…

Pour la 2ème partie du voyage, le PNC était un plus efficace et aimable.Seulement, il faut dire que c’était un équipage masculin, des hommes aux tempes grisonnantes, probablement avec une autre éducation et une autre conception de leur métier.

Que faut-il en penser ? Est-ce un cas unique ? Suis-je tombé sur le mauvais vol ? Le retour devrait confirmer ou infirmer cette impression et je ferai un complément à ce billet. En tous cas, par l’instant, je n’ai pas trop envie de retenter l’expérience.

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