Quand on visite la bonne ville du Cap, il y a des lieux incontournables comme Mama Africa, restaurant africain situé à l’angle de Long Street et Pepper Street. J’en avais lu plein de reportages et témoignages sur le web et une fois sur place, il m’a semblé que ma vie ne serait plus pareille si je n’y allais pas dîner un soir. Donc, au lendemain de notre arrivée, nous sommes allés à ce restaurant et nous nous sommes fait virer comme des malpropres : « You cannot enter if you don’t have a booking ». Le ton était assez déplaisant, forts qu’ils sont d’un taux de remplissage de 100%.

Rhazut… Il faut une résa… Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, et n’ayant trouvé aucun resto qui nous plaisait, nous sommes rentrés à l’hôtel et y avons dîné. Je demande à la réception de me réserver 2 places pour le lendemain soir. Le lendemain, en fin d’après-midi, je demande à la réception s’il ont pu me réserver 2 places comme demandé et là, la jeune fille pâli et m’avoue qu’elle a zappé la chose. Coup de téléphone : c’est complet tous les soirs jusqu’au milieu de la semaine suivante. Devant ma mine déconfite et, il faut bien le dire une réaction de mauvaise humeur, la jeune fille me dit qu’elle connait un autre endroit, moins connu mais du même type, situé à 250 m de l’hôtel et qu’elle en a eu d’excellents échos. Re-coup de fil : c’est bon et 1 table nous est réservé.

Nous voilà donc partis pour Marco’s place. Et là, je le dis d’entrée, bonne pioche : un accueil sympa dans un décor agréable. Les prix sont raisonnables et la carte alléchante. On nous commente les menu et je décide d’un ajouter une spécialité locale : des larves… On mange bien des escargots…

Finalement, ce n’est peut être pas transcendant à notre gout mais ce n’est pas mauvais non plus.

Nous avons passé une excellent soirée à Marco’s place. Un excellent orchestre, un service impeccable. Bref, nous n’avons absolument pas regretté Mama Africa.

En ce qui me concerne, j’en tire 2 leçons :

• Il convient de se méfier des pubs agressives et des lieux présentés comme une institution. Mama Africa vit sur son acquis et qu’un client soit déçu ou mécontent ne les chagrine pas outre-mesure. Ils ont le nombre pour eux, c’est devenu un piège à touristes.
• Il y a souvent des solutions de remplacement comme Marco’s place. Très honnêtement, si je reviens au Cap, je ne chercherai même pas à aller à Mama Africa mais j’irai chez Marco, tant l’endroit m’a plu par sa spontanéité, la qualité de son spectacle et de son menu.

Il ne me reste plus qu’à souhaiter que ce restaurant ne se transforme pas à son tour en Mama Africa.