S’il y a bien une pâtisserie emblématique de l’Alsace, c’est le kouglof. Pétrir une pâte à la main, pendant 20 minutes, tout en la soulevant bien pour l’aérer, c’est pas trop mon fort. En conséquence, quand j’avais envie de kouglof, je l’achetais plutôt que de me lancer dans sa fabrication. Ca, c’était avant l’avènement du Thermomix. Cette semaine, j’ai eu l’occasion d’en déguster un chez ma sœur qui me dit : »Tu sais, au thermomix, ce n’est rien à faire ». Piqué au vif, je me suis dis que j’allais rentabiliser mon appareil une fois de plus et je me suis mis en quête d’un moule. J’en ai trouvé un beau, un traditionnel en céramique, offert par Belle-maman qui, l’âge aidant, ne l’utilise plus. Je ne pouvais donc pas reculer et je m’y suis collé. Le résultat est au-dela de mes espérances.

Pour un beau kouglof, il vous faut :
- 200 g de lait
- 1 càc de levure lyophilisée
- 120 g de beurre
- 120 g de sucre en poudre
- 2 œufs
- 650 g de farine
- 1 càc de sel
- 2 càs de rhum
- 120 g de raisins secs
- Des amandes entières
- Sucre glace
Mettre le lait, la levure, le beurre coupé en cubes et le sucre dans le bol du Thermomix. Programmer 5 minutes à 37°C, vitesse 2. En été 3 minutes suffisent.
Ajouter la farine, les 2 œufs, le sel et le rhum. Mixer 10 sec vitesse 4 puis programmer 4 minutes vitesse pétrin (épi). Ajouter les raisins et poursuivre sur pétrin une minute.
Laisser pousser la pâte dans le bol placé dans un endroit tiède. Elle atteindra le haut du bol.
Pendant ce temps, beurrer généreusement, surtout si l’on utilise un moule traditionnel, placer une amande au fond de chaque rainure et verser la pâte. Laisser pousser la pâte à nouveau dans un endroit tiède.
Préchauffer le four à 180°C. Quand la pâte a doublé de volume, enfourner 45 minutes.
A la fin de la cuisson, sortir du four et recouvrir d’un torchon. Laisser refroidir et, quand on peut manipuler le moule, démouler le kouglof, le mettre sur une grille et le saupoudrer de sucre glace.
A titre personnel, je le trouve bien meilleur quand il est légèrement rassis.