Le permis de conduire en Thaïlande

Pour la plupart des touristes, pouvoir conduire en Thailande se résume au permis de conduire national accompagné d’un permis de conduire international. On loue une voiture ou un scooter et hop, on s’élance sur les routes thaïlandaises. En réalité, c’est un peu plus subtil que cela. Je vais vous détailler cela un peu plus bas.

Conduire un VL en Thaïlande: Le permis de conduire national, accompagné de l’international, n’est valable que pour des séjours touristiques dont la durée n’exède pas 3 mois. Au dela, le permis thaïlandais est obligatoire. La plupart des touristes restent en Thaïlande pendant un mois, ils sont donc tout à fait dans la légalité avec leur permis national accompagné du permis international (les deux vont de pair). Je ne saurais recommander la location de la voiture dans une maison sérieuse avec une 1st class insurance. Les loueurs « locaux » vous louerons une voiture à un prix défiant toute concurennce mais il n’est pas sur qu’elle soit assurée ou alors elle est à minima avec l’assurance minimum obligatoire PO.LO.BO. qui est une assurance au tiers dont le niveau de couverture est extêmement limité, surtout pour vous, le farang (occidental) « big money ». Envoyer quelqu’un à l’hôpital peut vous coûter très cher et seule un infîme partie vous sera remboursée.

Conduire un scooter en Thaïlande: Attention, il y a un piège énormissime, le permis A1 n’est pas reconnu en Thaïlande, il vous faut le permis moto. La Thaïlande ne fait pas la distinction entre un 50cm3, un 125cm3 ou un gros cube : si vous avez le permis A, accompagné du permis international, alors vous pourrez conduire ce petit scooter, le fameux « motorbike » qui vous fait tant envie. Sinon, passez votre chemin et je n’ose imaginer le sort qui vous sera réservé si vous êtes impliqués dans un accident que vous soyez fautif ou non. J’avais cru en toute bonne foi que je pouvais le faire, j’ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir eu d’accident et depuis, j’ai un permis local.

Permis moto

Considération sur la conduite en Thaïlande: La conduite en Thaïlande est particulière pour nous européens mais elle a ceci de bien c’est qu’elle prévisible et peu agressive. Tout d’abord, on conduit à gauche, ce qui nécessite un (petit) temps d’adaptation. Ce qui vous peut vous paraître être une grosse bétise est une chose coutumière chez eux et vous saurez les prévoir rapidement. En outre, pour caricaturer (qui a dit pas tant que celà?), l’ordre de la priorité va du plus gros/puissant au plus petit/faible. Le « motorbike » roule sur la bande d’arrêt d’urgence, le conducteur amont anticipe et évite le conducteur aval qui débouche à gauche, au pas, pour s’insérer dans le trafic, et quelqu’un à contresens n’est pas un vrai problème, c’est comme ça. Par pitié, en 2 roues, portez un casque et comportez-vous correctement : il y a plusieurs morts d’occidentaux par semaine pour conduite « folklorique » sans casque, bien souvent sous influence alcoolique (ou d’autres substances généralement illégales…), sans permis légal et avec une assurance minimaliste (quand elle existe)… Je ne vous dis pas le coût pour la famille pour régler les frais.

En scooter, on met un casque


En conclusion : ce ne sont que des règles de bon sens, simples à appliquer, et ce n’est pas parce qu’on est dans un pays étranger qu’il faille se comporter en irresponsable. J’en profite aussi pour vous dire d’avoir une assurance couvrant les frais d’hospitalisation et de rapatriement en cas d’accident, le montant des soins peut très rapidement atteindre des sommets vertigineux et sans argent, vous ne serez pas soignés. En payant votre billet d’avion avec une carte bancaire du type « Premier » ou « Gold », vous serez couverts.

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