Rotorua a le charme discret des petites villes de province sans histoire. Quand nous y sommes arrivés, vers 16 heures, il y avait dans les rue une animation normale, avec quelques voitures qui circulent, des piétons sur les trottoirs, des magasins ouverts. Le temps de nous garer, prendre possession de notre chambre d’hôtel et de ressortir, vers 17 heures, la ville s’était transformée en ville fantôme : Plus un chat dans les rues, les magasins fermés, le contraste était surprenant.

Le seul coin réellement animé de la ville est le quartier des restaurants, au bout d’Hinemoa Street, juste avant les rives du lac. Il faut s’imaginer un tronçon de rue d’environ 250 m qui concentre tout ce que Rotorua possède comme pubs et restaurants.

Le lendemain matin, nous avions une attraction de prévue : le « Rotorua Canopy Tour ». Il s’agit d’un parcours dans la forêt primitive à proximité de Rotorua. Un peu de marche à pied, ponctuée d’explications sur la faune et la flore locales, quelques escaliers et c’est la 1ère tyrolienne. Il y en aura 6 ainsi que 2 ponts de singe, se situant presqu’à la cime des arbres, à une vingtaine de mètres de haut. La tyrolienne la plus longue faisait quand même 400 m… Ca nous a bien plut et nos jeunes accompagnateurs étaient compétents, efficaces et sympathiques.

C’est à l’occasion de ce parcours que nous avons pu découvrir le côté écologique de nos accompagnateurs. Ce n’est pas une écologie politisée engluée dans le dogme. Il s’agit simplement de protéger l’environnement dont ils disposent par des actions simples de tous les jours.
Nous avons profité de l’après-midi pour visiter Te Puia. C’est à la fois une réserve thermale et un centre culturel Maori. On y trouve de nombreux geysers et sites où sont expliqués la formation du lac de Rotorua. Les explications scientifiques cohabitent avec la légende maori.




Le lendemain, un trajet sans histoire qui nous mène de Rotorua vers la capitale Wellington. Il n’y a pas d’autoroutes en Nouvelle-Zélande si ce n’est en zone urbaine, autour des plus grandes villes. Il faut 7 heures pour avaler les 400 km qui séparent les 2 villes. Beaucoup de camions sur cette route, mais comme nous roulons tous à la même vitesse, ils ne sont pas réellement gênants. Taupo est un must. Le lac est magnifique. Il s’est créé il y à environ 2000 ans dans une caldera (cratère effondré). C’est le plus grand lac de Nouvelle Zélande.


Après Taupo, nous avons traversé le désert de Rangipo. Ce n’est pas réellement un désert puisque les précipitations y sont relativement importantes, mais ça y ressemble fortement à cause des sols pauvres et des vents forts et desséchants.