Lovely Garden aka Sabai Sabai : Caramba, encore raté…

J’avais raconté dans un billet précédent l’histoire du « Sabai Sabai« , ce restaurant qui avait complètement loupé son étude de marché et son approche marketing. Après une période de fermeture, le Sabai Sabai renait de ses cendres sous la forme du « Lovely Garden ».


Le Lovely Garden, c’est le même restaurant, la même carte et le même décor avec un petit plus : il y a des lumières rouges et un billard de type snooker, plus 2 ou 3 filles qui attendent le chaland. Le rôle des fille est simple : faire consommer. Il leur faut attirer le chaland, se faire payer à boire, jouer au billard et celui qui perd paye la tournée générale. Autant dire que les filles sont extrêmement bien entrainées à ce jeu et que le pauvre farang, bien fait pour lui…, se fait systématiquement plumer. Et, occasionnellement, si elle peuvent mettre le grappin sur un Farang naïf, se faire épouser pour le spolier d’un maximum de fric, ce n’est que tout bénéfice, car en plus elles sont extrêmement joueuses et laissent des ardoises qui peuvent atteindre souvent les 50 000 euros. Des histoires comme cela, il y en a à la pelle…

La clientèle visée est le farang qui est forcément plein de fric. C’est beaucoup moins vrai aujourd’hui avec une monnaie thaïlandaise, le Bath, qui est devenu très fort. Il y a 8 ans, on avait 50 baths pour un euro, aujourd’hui, on n’en a plus que 39. C’est une perte de pouvoir d’achat estimée entre 20 et 25% pour l’expat moyen…

Le nouveau plan marketing de ce restaurant, c’est de miser sur les bas instincts de l’homme : le sexe et l’alcool. C’est un choix, mais est-ce une bonne idée ? Obtiennent-ils pour cela de meilleurs résultats ? Apparemment non : Quand je passe devant, quelle que soit l’heure, les tables sont désespérément vides, les filles attendent, tandis qu’à côté, Yui et Nice font le plein.

Il y a plusieurs raisons à celà :

  • Les expats, dans le quartier, sont des gars rangés, mariés ou en couples et ne sont pas une clientèle potentielle pour un endroit de ce genre.
  • Le quartier ne se prête pas à l’établissement de ce genre d’endroit. La soi Bofai n’est pas la Soi Binthabaht (soi du centre de Huahin réputée pour ses bars interlopes)
  • Les prix restent disproportionnés par rapport à ceux pratiqués dans la soi Bofai.
  • La nourriture ne s’est pas améliorée : la cuisine thaï est occidentalisée au point qu’elle a perdu son âme, et le cuisinier ne sait même cuisiner correctement un steack-frite.

Décidément, ce ne sera pas une success story…

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